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Historique et quelques dates clés …

6000 av. J.C. – En Mésopotamie

Des manuscrits révèlent les premières traces d’« états modifiés de conscience » à cette époque et de l’importance de la guérison par la parole.

3000 av. J.C. – En Égypte

Un stèle décrit une séance d’hypnose sous le règne de Ramsès II. Dans le monde entier, les sorciers, les chamans, les druides ou les prêtres pratiquaient déjà depuis toujours des coutumes ou des rituels de soins rappelant certaines hypnoses pratiquées aujourd’hui.

350 ans av. J.C. – En Grèce

Socrate élabore le ‘’terpnos logos’’.

Démostène pose les bases de la rhétorique développée ensuite par Cicéron. Ce sont les fondements de l’hypnose conversationnelle.

VIè siècle ap. J.C. – En Europe

L’hypnose est peu à peu remplacée par les pratiques religieuses (prières, rites, reliques des martyrs, eau bénite, imposition des mains, etc.) Pour rappel, la traduction de «Bénédiction» est «Bonne Diction»

XIè siècle ap. J.C. – En Grèce

Sur le Mont Athos, des Moines de l’ordre des Hésychastes initient le principe de l’auto-hypnose.

A l’origine «Hypnos» était le Dieu du sommeil et de l’éveil.

XVè siècle  – En Suisse

Théophraste Bombast von Hohenheim (1493 -1541) plus connu sous le nom de ce grand médecin : PARACELSE, enseignant à l’université de Bale prônait que « le facteur qui décide d’une guérison est le médecin intérieur ».

XVIIIè siècle

Franz Anton MESMER (1734 – 1815)  défend l’idée que le corps dégage un fluide. Il reprend le nom donné par Paracelse en 1529 le ‘’ magnétisme animal ‘’ et organise des séances de thérapie spectacle. Il  est considéré aujourd’hui comme le père fondateur de l’hypnose moderne, bien que contesté par le Marquis de Puységur.

Le Marquis de Puységur (1751 – 1825), Officier de métier dans l’artillerie, pratique le magnétisme et montre comment le contact verbal entre le magnétiseur et le magnétisé est important. Il met en évidence l’effet psychologique de la suggestion dans le sommeil somnambulique. Il est à l’origine des techniques analytiques d’aujourd’hui.

L’Abbé de Faria (1755 – 1819) ouvre le premier cours de « sommeil lucide » à Paris. En comprenant la nature psychologique de l’hypnose, il démontre que tout se passe dans l’esprit du patient.

XIXè siècle

Joseph Philippe François Deleuze (1753-1835) établi en 1824 des protocoles de magnétisme à visée thérapeutique.

Le chirurgien James BRAID (1795 – 1860), à qui est attribué la paternité du mot «hypnose», utilise l’INDUCTION hypnotique par la parole et la fixation sur un objet brillant. Par cette focalisation, il réduit le réseau cognitif sensoriel, et obtient ainsi en 1841 un effet anesthésiant de certains patients, lors d’interventions chirurgicales.

Le médecin écossais James ESDAILE (1808 – 1859), connu pour pratiquer le magnétisme animal, utilise ces mêmes techniques en Inde pour gérer la douleur lors de chirurgies. Il a pratiqué , plus de 300 opérations majeures, sur près de 3000 opérations sous hypnose.

John ELLIOTSON (1791 – 1868) utilise l’hypnose pour anesthésier des patients. Ce chirurgien est aussi l’inventeur du stéthoscope.

Jules Cloquet en 1825 opère sous magnétisme animal (hypnose) un cancer du sein sans manifestation de douleur.

En France, le Dr Ambroise Auguste LIÉBAULT (1825 – 1904), hypnothérapeute, affirme que selon lui, la SUGGESTION hypnotique est la clé du succès et abandonne la méthode de fixation d’un objet ou la pratique des passes magnétiques. En 1866, il pratique des accouchements sous hypnose, cette pratique se développera jusqu’au début du XXème siècle. 

Jean-Martin CHARCOT (1825 – 1893) Professeur et neurologue à la Salpetrière, travaille sur le système nerveux et l’hystérie. Il considère l’état hypnotique comme un état pathologique. Nous lui devons les premières études sur la S.L.A. (Sclérose Latérale Amyotrophique).

Il ne voit pas l’intérêt de l’hypnose dans les troubles du comportement tels que l’anxiété, le stress ou la dépression.

Son confrère Hyppolite BERNHEIM (1837–1919) fondateur de l’école de Nancy, pense le contraire de CHARCOT. Il affirme que l’hypnose est dangereuse pour les psychotiques mais corrobore les idées d’Ambroise LIÉBAULT (1823-1904) en affirmant qu’il s’agit uniquement de suggestions hypnotiques qu’il appellera ‘’psychothérapie’’.

L’Hypno-anesthésie :

Ward en 1842, avec le magnétiseur Topham en Grande-Bretagne , effectue une amputation de cuisse sous hypnose.

Son confrère Fenton en 1845, réalise une amputation de jambe.

Loysel effectue, en 1845, la première amputation de jambe en France

Après l’invention du chloroforme en 1846, les médecins se détournent de l’hypnose dans le domaine de l’anesthésie.

Toll et Wood effectuent toutefois en 1890, une amputation d’un bras.

Fin XIXè et XXè siècle

Sigmund FREUD (1856 – 1939), neurologue et psychiatre autrichien, à la Salpêtrière s’intéresse à l’hypnose dans le service de Charcot. Il échange avec Liébault et Bernheim en 1889 et publie en 1895 ses études sur l’hystérie. Il délaissera partiellement le principe de suggestion (qu’il maitrise mal),  plus tard à Nancy, pour développer la théorie du transfert et fonder la psychanalyse.

A partir de FREUD, le développement de la psychanalyse et la psychologie psychanalytique éclipse momentanément la thérapie par l’hypnose.

Les découvertes d’Émile COUÉ (1857 – 1926) sont essentielles pour le développement de l’hypnose en terme de suggestions qu’il a appris de Liébault et ensuite largement diffusé à travers le monde. La méthode COUE est basée sur le principe d’Auto-Suggestion que l’on doit se répéter pour se convaincre : « Tous les jours à tous points de vues, je vais de mieux en mieux ».

Ivan PAVLOV (1849-1936) étudie en Russie le phénomène de réflexe (ancrage) et développe la théorie neuro-physiologique de l’hypnose.

Pierre JANET (1859 – 1947) s’oppose aux théories de Freud, particulièrement sur l’origine sexuelle des névroses. Il reconnaît l’hypnose comme outil thérapeutique puissant, provocant une abolition de la volonté par sa capacité de dissociation, et permettant ainsi aux suggestions de se transformer en action.

William MAC DOUGLAS se servait de l’hypnose pour soigner des soldats pendant la 1ère guerre mondiale.

Milton ERICKSON (1901 – 1980) relance l’hypnose médicale aux Etats-Unis au début du XXè siècle. Condamné par une grave maladie dès l’âge de 17 ans, il découvre malgré lui et par sa propre expérience ce qu’on appelle aujourd’hui l’auto-hypnose. C’est grâce à cet ensemble de techniques qu’il parvient à combattre sa maladie et à vivre avec. Puis, à force d’observations, il comprendra l’importance du langage non-verbal et para-verbal (le langage du corps ne dit pas toujours la meme chose que le langage des mots). Il deviendra par la suite un psychiatre et un hypnothérapeute de renom.

L’Hypnose dite Ericksonienne va ensuite se développer grâce à Ernest L. Rossi et Jay Haley, l’équipe de Palo Alto et bien d’autres par la suite. Ce style d’hypnose est basé sur l’observation de séances réalisées par Milton Erickson qui n’a pas écrit une seule ligne sur ses travaux.

En Europe, plusieurs courants parallèles voient le jour :

Léon CHERTOK (1911–1991) psychanalyste de formation, pratique l’hypnose de manière relativement directive. Il axe ses recherches sur la psychosomatique et fonde le « Groupement pour l’Etude des Applications Médicales de l’Hypnose ».

Alphonso CAYCEIDO né en 1932 est le fondateur de la sophrologie. Docteur en médecine, en chirurgie et neuropsychiatre, il met au point son approche des états modifiés de conscience avec l’influence de ses recherches en Extrême Orient.

En 1980 Daniel L. ARAOZ qui pratique l’hypnose Ericksonienne lui donne le nom de Nouvelle Hypnose.

Ce n’est pas par hasard que tous les politiciens, comme toutes les grandes sociétés, ont recours aujourd’hui à des agences de communication.

La première agence de communicants pour les politiques, a été créée en 1917 pour le gouvernement Américain par le neveu de Sigmund FREUD, alors que ces pratiques existent depuis la nuit des temps.

Richard Bandler et John Grinder (fin des années 70) s’inspirent de Milton Erickson pour créer la PNL (Programmation Neuro-Linguistique).

Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, née en 1952, anesthésiste-réanimateur. De formation Ericksonienne, elle fait entrer au C.H.U. de Liège, en Belgique, l’hypnose au Bloc opératoire pour préparer les patients, ce qui permet de baisser les doses d’anesthésiant. Elle appelle cette méthode l’hypno-sédation qu’elle développe à partir de 1992.   

Pierre RAINVILLE fin des années 90, spécialiste en neuropsychologie de la douleur, montre, grâce au ‘’PET-Scan’’ que le processus hypnotique active des zones spécifiques, différentes de celles du sommeil ou de l’éveil. C’est le début des expérimentations en neurosciences, qui commencent à apporter une caution scientifique à l’hypnose .

DANY DAN DEBEIX, né en 1947, paralysé à 20 ans suite à un grave accident de voiture, parvient en quelques années à retrouver l’usage de ses jambes grâce à l’auto-hypnose.

En 1969, il découvre pour lui-même une technique permettant de transformer la douleur et d’éviter l’anesthésie. Il développe ainsi la méthode d’hypno-anesthésie instantanée pure sans ajout de produit. Il décide alors de consacrer sa vie à l’hypnose, et de l’enseigner dès 1971.

Docteur en Psychologie clinique, il affine sa méthode en utilisant diverses techniques d’hypnose en synergie avec la P.N.L. et l’E.M.D.R.

Dany Dan DEBEIX a continué à élever le niveau d’efficacité de l’hypnose, particulièrement en développant des méthodes douces, progressives et instantanées, permettant d’hypnotiser 100% des patients.

L’essentiel de ses techniques thérapeutiques repose sur la dissociation (Conscient-Inconscient) d’un état perturbant, par saturation des sens et des symboles, pour une meilleure réassociation des deux hémisphères cérébraux sur un nouveau comportement valorisant.

Afin de développer sans cesse les dernières techniques, il fonde l’Ecole Centrale d’Hypnose et s’entoure des meilleurs experts de cette spécialité pour enseigner les différentes façons de pratiquer l’hypnose, particulièrement dans les domaines de la gestion de la douleur et de l’anesthésie.

Depuis une quinzaine d’années, nous voyons fleurir de nombreuses écoles d’hypnose surtout à tendance Ericksonienne, ou pratiquant seulement la P.N.L. ou la sophrologie.

Parmi les plus sérieuses en FRANCE :

L’Association Française d’Hypnose, fondée par Jean Becchio

L’Association Française de Nouvelle Hypnose, fondée par Jean Godin

L’Institut Français d’Hypnose Ericksonienne, d’Olivier Lockert

L’A.F.H.D. co-fondée par Claude Parodi et Kenton Kaiser

La C.F.H.T.B. présidée par Claude Virot

Soucieuse d’apporter une formation complète et de rendre les futurs praticiens autonomes et adaptables à chaque patient et à chaque contexte, l’Ecole Centrale d’Hypnose est la seule proposer un enseignement PLURIDISCIPLINAIRE DE L’HYPNOSE.

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